mardi 19 novembre 2013

Une expérience en classe avec les TIC


L’année dernière, lors de mon stage à la Polyvalente le Carrefour avec l’enseignante de 2e secondaire Martine Julien, j’ai eu la chance de pouvoir utiliser un tableau interactif avec les jeunes de ma classe. J’ai adoré pouvoir utiliser ce tableau, puisqu’il permet un échange immédiat entre l’enseignant et l’élève. Par exemple, si un élève avait une question, je pouvais immédiatement avoir recours à une multitude d’exemples sur internet sans avoir à me déplacer dans un laboratoire informatique. Mon enseignante ressource utilisait également son tableau pour créer des schémas ou pour annoter des textes numériques, qu’elle pouvait ensuite envoyer directement par courriel à ses élèves, afin qu’ils aient quelques exemples concrets vus en classe en faisant leurs devoirs. Le tableau interactif permettait également de faire des flèches, mettre en surbrillance des éléments importants ou écrire quelques remarques importantes en bas de page lors d’exercices. Également, je pouvais changer de page et faire de nouveaux exercices sans toutefois que les exercices que j’avais faits plus tôt soient effacés. J’espère vraiment que lors de mes prochains stages, j’aurai un tableau identique à celui que j’ai utilisé. Le crayon était facilement manipulable, malgré qu’il ait fallu quelques fois avant que je comprenne bien comment m’en servir. Je souhaite que vous aussi vous ayez la chance au cours des prochains stages d’utiliser un TIC comme celui-ci. Je vous laisse un lien concernant les avantages et les limites de l’utilisant d’un tableau.

L’intégration des TIC en éducation

Dernièrement, je suis tombée par hasard sur un article vraiment intéressant sur le site web de La presse. L’article se nomme Apprentissage du français : remplacer le crayon rouge par… un logiciel. Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. La chroniqueuse Annie Mathieu nous raconte à travers son biais son enrichissante rencontre avec l’enseignante de français à l’école secondaire de La Cité, Nicole Fréderick. L’enseignante nous explique que ce qu’elle souhaite ce n’est pas de former des élèves qui connaissent les règles par cœur et qui écrivent des textes sans fautes; ce qu’elle veut, c'est des élèves qui sont capables d'aller chercher les réponses quand ils ont des questions. Elle a donc décidé d’utiliser le logiciel Antidote, créé par la société québécoise Druide informatique, en classe afin d’aider et de motiver les jeunes à écrire et corriger des textes. L’enseignante au secondaire raconte que les jeunes adorent écrire avec ce logiciel, car ils sont déterminés à vouloir battre le logiciel et faire le moins d’erreurs possible. Elle explique également que le logiciel ne permet pas uniquement de relever les erreurs grammaticales ou syntaxiques, mais il peut aussi, par exemple, détecter le nombre d'adjectifs qualificatifs ou les participes passés utilisés par un élève dans sa composition. Cela lui permet donc d'intégrer sa matière tout en faisant écrire les jeunes, qui prendront connaissance de leurs lacunes. Nicole Fréderick dit utiliser ce logiciel environ trois périodes de cours sur huit. Pour terminer l'article, un élève explique qu’il trouve intéressant d’écrire avec ce logiciel, puisque cela aide à sa compréhension de voir visuellement les explications à ses erreurs. Bref, je vous laisse le lien pour accéder directement à l’article sur le site de La presse.
Les élèves de la classe de Nicole Frédérick
 

lundi 18 novembre 2013

Coup de coeur

<<Ce soir, j'prends le large par en d'dans,  Sans trop savoir par où aller.  C'est juste bon de prendre mon temps, Pis de voir les yeux fermés. >> 
 
C’est sur les paroles de cette magnifique chanson d’Alexandre Poulin que j’ai traversé  les frontières européennes cet été. Cet artiste est un coup de cœur musical  pour moi. J’ai tout d'abord connu cet auteur-compositeur interprète avec sa populaire chanson La prière. Puis, je me rappelle un instant précis de mon voyage lorsque j’étais dans un train en Italie, je voyageais pour me rendre en France. J’étais dans mes pensées et j’écoutais sa chanson Un p’tit peu plus et soudain, dans le dernier couplet, j’entends : << j'ai plus envie d'passer mon tour, y en a qui attendent le Messie, moi chu rendu au terminus quelqu'part en Italie sur la trace d'un p'tit peu plus>>. Ce moment restera gravé dans ma tête puisque c’est comme si je me sentais au bon moment, à la bonne place. C’était comme si j’étais accompagnée dans mon voyage et j’ai continué à me laisser bercer par toutes ses magnifiques chansons. Dans son premier album, Alexandre Poulin a également écrit une  chanson qui se nomme La cigale et la fourmi.  J’admire la façon dont ce compositeur peut s’inspirer d’une fable populaire et par la suite créer un univers enchanteur. Voici le refrain de cette inspirante chanson lorsque la cigale chante afin de faire comprendre quelque chose à son ami la fourmi : << Pis il suffit de chanter pour passer le temps, pis croire que tout peut arriver si tu y crois vraiment. >> Bref, Alexandre Poulin est un auteur-compositeur interprète québécois qui mérite de se faire connaître.  Je vous laisse avec une photo de moi lorsque j’étais dans le train en Italie, la vidéo de Un p'tit peu plus et  également un hyperlien vers la page principale d'Alexandre Poulin.

mercredi 13 novembre 2013

L'univers de Maïna

Voici un court formulaire que j'ai crée à la suite de ma SAÉ concernant l'univers de Maïna . Dans ce petit sondage, je questionne les élèves concernant quelques notions vus en classe ainsi qu'une appréciation du livre.

Formulaire

mardi 22 octobre 2013

Les aides technologiques dans un contexte scolaire

        Tout d’abord, il est important de faire la distinction entre des difficultés d’apprentissage et des troubles d’apprentissage. Les difficultés d’apprentissage sont généralement passagères et elles sont reliées à des facteurs externes. Ces difficultés se manifestent par des problèmes de concentration, des difficultés en lecture ou écriture, etc. Les troubles d’apprentissage quant à eux sont des troubles généralement permanents. Ces troubles sont dus à une carence en lien avec le traitement des informations. Ils sont caractérisés par des difficultés persistances. Les principales manifestations touchent le plan de l’attention, de la mémoire, de la coordination, de la communication, de l’habileté à lire et écrire, de la conceptualisation, de la sociabilité et de la maturité affective.

Il existe plusieurs fonctions utiles  des aides technologiques en écriture. Tout d’abord, il existe la synthèse vocale, celle-ci permet de convertir un texte numérique en une voix synthétique. Le logiciel de synthèse vocale lit alors à haute voix ce que son utilisateur a écrit numériquement. Il existe également un logiciel de prédiction de mot. Ce logiciel propose un choix de mot en fonction de chaque lettre que l’utilisateur inscrit sur le clavier numérique. L’utilisateur doit alors choisir parmi les mots proposés celui qu’il désire utiliser. De plus, il existe également un logiciel qui aide les jeunes à structurer leurs pensées ou leurs idées. Ce logiciel est un idéateur ou un organisateur d’idée. Lors du processus d’écriture de texte par exemple, l’utilisateur peut mettre ses idées sous la forme d’un schéma ou d’un tableau.

Les aides technologiques, qu’elles soient pour la rédaction, la correction ou pour de l’aide à la lecture en contexte d’écriture, sont utiles pour tout le monde. Elles peuvent être intéressantes pour les élèves assez performants, mais elles sont surtout indispensables pour les élèves qui ont des troubles d’apprentissages. Il est par contre important que l’aide technologique soit bien adaptée au besoin de l’élève. Afin que l’aide soit adaptée, elle doit être choisie lors de l’élaboration d’un plan d’intervention avec l’aide de plusieurs intervenants. L’aide technologique doit également correspondre aux besoins de son utilisateur.  De plus, tout le monde doit savoir que l’utilisation d’une aide est permise dans les écoles afin de permettre à chaque élève d’atteindre les standards minimaux de réussite éducative. L’aide ne vise pas à avantager un élève plutôt qu’un autre, mais est utilisée afin de répondre à un besoin dans un contexte d’équité et d’égalité des chances dans le milieu scolaire.

lundi 23 septembre 2013

Bloguer pour enseigner et apprendre

           L’article Bloguer pour enseigner et apprendre du blogueur Charles-Antoine Bachand, conseiller pédagogique au Cégep de l’Outaouais, s’est avéré fort intéressant. Celui-ci s’exprime, par l’entremise de son blogue, sur les différentes utilités d’utiliser un blogue en classe. Tout d’abord, Bachand présente une description de l’outil. Selon lui, la définition générale d’un blogue est un site Internet qui prend essentiellement la forme d’un journal de bord ou d’un journal intime regroupant une série d’articles habituellement présentés par ordre chronologique. Par la suite, celui-ci explique que chaque billet ajouté au blogue peut contenir un texte, des images, des hyperliens et des enregistrements sonores. De plus, Bachand présente l’anatomie d’un blogue en expliquant diverses utilités du blogue telles que le titre, les sous-titres, les outils de navigation, l’archive, la date de publication, l’outil de recherche, la catégorie et l’auteur du billet. Plus loin dans son article, Charles-Antoine Bachand propose différents logiciels à explorer. Il propose d’ailleurs Blogger, Porterous, WordPress et DotClear.
Par la suite, le blogueur nous explique comment un blogue peut être exploité en contexte pédagogique. Premièrement, un blogue permet de discuter et de publier des réflexions et réalisations sur la place publique. Ce peut être intéressant à utiliser en classe, puisque les travaux faits par les étudiants peuvent non seulement être publiés, mais les élèves pourront également recevoir des commentaires de la part des autres étudiants. Un enseignant peut utiliser un blogue pour publier des réflexions, des liens, des textes et des travaux. Un enseignant peut également inviter les jeunes à commenter ses différentes publications. L’auteur ajoute que l’enseignant peut limiter l’accès de son espace à ses étudiants seulement. Le blogue peut également servir de portfolio d’apprentissage pour ses élèves. Les étudiants peuvent publier leurs réflexions, leur démarche et leurs réalisations. Avoir un espace Internet personnel, peut s’avérer une forme de motivation pour eux, puisqu’ils peuvent partager leurs bons coups et cela leur permet l’élaboration d’un réel portfolio public. De plus, les élèves peuvent commenter entre eux les réalisations de chacun. Le blogue peut également être un outil intéressant à utiliser en classe de langue. D’après Bachand, le fait de publier des textes et essais dans Internet permettrait aux étudiants non seulement de lire et commenter les textes de leurs pairs, mais aussi de profiter des commentaires de lecteurs d’ailleurs. Également, un blogue peut s’avérer intéressant dans le contexte ou la métacognition est d’une importance majeure en éducation. L’enseignant pourrait demander aux étudiants d’identifier des questions et des confusions dans leur apprentissage ce qui leur permettrait de réfléchir sur leur outil d’apprentissage et sur leur façon d’apprendre. L’utilisation d’un espace peut également être utilisée comme carnet de stage afin que les stagiaires partagent entre elles leurs réflexions et découvertes. De plus, un blogue peut être utilisé en classe d’art, pour présenter des œuvres en contexte informel ou dans une classe d’histoire, pour publier le journal d’un personnage disparu par exemple.
Sur le plan technique, il existe plusieurs avantages à utiliser un blogue. Premièrement, pour la facilité de publication étant donné que la mise en page et la publication se font automatiquement. Deuxièmement, un blogue permet de poser des commentaires réfléchis et d’y revenir. Troisièmement, un blogue permet d’archiver les réflexions et commentaires faits par les élèves. L’élève peut également, après que le cours soit terminé, demeurer propriétaire de son espace personnel. Quatrièmement, le blogue peut être un puissant motivateur pour l’élève. Le fait que le blogue lui appartienne crée un sentiment de propriété et l’élève se sentira à l’aise d’inviter ses collègues et amis. Sixièmement, le blogue facilite l’utilisation des différents médiums courants. Puis pour terminer, le blogue est centré sur l’utilisateur. L’étudiant est au centre de ses réflexions et de ses besoins, il détient une part de pouvoir et de responsabilité.
Sur le plan pédagogique, il existe également plusieurs avantages à utiliser un blogue. Premièrement, l’écriture sur un blogue permet de mieux formaliser ses idées. Deuxièmement, il permet une pratique réflexive qui a une incidence majeure sur l’apprentissage en profondeur. Troisièmement, il permet de conserver une trace du cheminement des élèves. Quatrièmement, il permet à tout le monde d’interagir avec leurs pairs et la communauté. Cinquièmement, l’espace permet aux élèves de publier dans un contexte réel et authentique. Sixièmement, un blogue permet de favoriser une discussion réellement authentique et démocratique. Septièmement, il permet aux jeunes de développer un grand nombre de compétences TIC. Puis pour terminer, les élèves peuvent développer leur esprit critique.
Bref, en tant que future enseignante, ce texte m’a beaucoup inspirée. Je crois sincèrement que les jeunes peuvent vraiment être stimulés et motivés par ce genre d’activité d’apprentissage. Au-delà de tous les aspects positifs, il ne faut pas sous-estimer les aspects tels que les commentaires négatifs, la participation inégale entre certains étudiants ainsi que la charge de travail qu’un tel projet demande à l’enseignant. Sommes-nous vraiment préparés à cela?

mercredi 18 septembre 2013

Un conte à inventer

Une activité que j'ai trouvée sur le site ici semble intéressante pour animer la lecture et l'expression orale. Le titre de l'activité est Un conte à inventer. Il s'agit de demander aux jeunes du premier cycle d'écrire la suite d'un conte que leur enseignant leurs a lu à voix haute concernant une croyance populaire ou sur une situation inusitée par exemple. Les élèves doivent, par la suite, inventer une fin à l'histoire et, tel un raconteur comme Fred Pellerin, faire le récit aux autres leur histoire. Avant la période de 45 minutes d'écriture, l'enseignant peut aider les jeunes à ressortir les idées principales et les personnages importants. Cette activité a pour but d'aider les jeunes à se transporter dans un univers imaginaire. À la fin de l'activité, les participants doivent voter pour l'histoire qu'ils ont le plus appréciée.